Ces spectacles gratuits sont présentés au parc Casimir-Dessaulles, beau temps, mauvais temps. Pour ne rien manquer, abonnez-vous à la page Facebook de la Ville de Saint-Hyacinthe.

L’Orchestre Philharmonique de Saint-Hyacinthe fondé en 1879 est en quelque sorte le créateur des Beaux Mardis. Avant même que cet événement existe, l’OPSH s’installait tous les mardis soir d’été dans le parc Casimir-Dessaulles, à heures fixes, et jouait gratuitement pour qui voulait bien les écouter.

Alors comme à son habitude, il ouvrira cette 42e édition avec ses solistes et son artiste invité, Marco Calliari. Avec sa guitare, son fidèle gazou, une grosse caisse qui donne le rythme, il est un band à lui tout seul !  Énergique, drôle et généreux avec le public, il donne toujours tout ce qu’il a. Et tout le monde se met à danser, chanter et taper des mains !  Un spectacle festif, coloré, chaleureux, intime et plein de vie !

Marco Calliari

La fougue et l’énergie que déploie Marco Calliari sur une scène tirent assurément ses origines de ses racines italiennes. Québécois, fils d’immigrants, héritiers de ce double bagage culturel, sa musique est une ode au folklore italien qu’il modernise à sa guise. À la fois auteur, compositeur, interprète, ses mélodies festives s’inspirent d’une variété de styles provenant des quatre coins du monde. Au cours de ses 35 années de carrière, Marco a brillé à l’international comme au Québec. Il a trimballé sa guitare dans les meilleurs festivals faisant danser jusqu’à 80 000 personnes au son de ses rythmes endiablés. Plus d’une fois, il a partagé la scène avec les grands noms de la chanson tels que Paul Piché, Louise Forestier et Robert Charlebois, alors que quatre de ses six albums solos lui ont valu une nomination au Gala de l’ADISQ.

Élevé au son des opéras italiens, Marco fait toutefois son entrée dans l’industrie musicale dans un tout autre style, le heavy metal. Membre fondateur du groupe Anonymus, Marco y chante de 1989 à 2006 avant de se consacrer à une carrière solo en musique du monde. Si cette transition peut étonner, son ex-partenaire de scène Oscar Souto est d’un autre avis : « Marco n’a pas quitté le métal, il a simplement ajouté une corde à son arc1. » Signe qu’un métalleux sommeille toujours en lui, il renoue ponctuellement avec ses ex-compagnons de scène comme c’est le cas dans son dernier album Calliari Bang ! Bang !, un cocktail explosif de ses grands classiques revisités et de nouvelles compositions qui soulignent ses 30 ans de carrière.

Toujours dans l’action, repoussant les limites de la créativité, Marco pond le concept Calliari fait le trottoir au plus fort de la pandémie. Il se transforme en marchant de bonheur et va à la rencontre de son public dans son camion de tournée qu’il convertit en théâtre pour l’occasion. Il profite également de cette accalmie pour lancer le projet Molotov mon amour dans lequel il délaisse l’italien pour la langue de Molière qu’il joint à un son pop-rock alternatif. Molotov mon amour compte déjà deux simples et c’est sous ce pseudonyme que l’artiste poursuit son exploration dans ce registre. Ouvert et curieux, Marco Calliari est définitivement à l’écoute de son cœur et de ses inspirations. À parier que cette toute nouvelle corde à son arc réserve elle aussi de belles surprises.

www.marcocalliari.com/